Je pense que derrière chaque carrière se cachent plusieurs personnes qui méritent une reconnaissance.
C’est le mois de février et j’ai imaginé une St-Valentin professionnelle. J’ai envie de souligner l’influence de personnes rigoureuses et créatives dans ma pratique de la nutrition.
Pour ce billet, je vous présente cinq personnes pour qui je ressens de l’amour professionnel.
France est née à Alma et en plus d’être un bleuet comme moi, elle est médecin de famille et chercheuse clinicienne à l’Université Laval. C’est dans son laboratoire que j’ai occupé mon premier emploi en recherche pour travailler sur sa thèse de doctorat sur la prise de décision partagée en 2004. Elle a valorisé mon côté artistique, en plus d’être à l’origine de ma première présentation à un congrès et de ma première publication scientifique. J’aime son esprit innovateur, sa générosité et je n’en reviens jamais comme elle est brillante.
Sylvie est née à Boulogne-sur-Mer et nous avons la chance que cette gynécologue et professeure à l’Université Laval habite maintenant à Québec. Mon cœur s’est mis à battre plus fort quand j’ai lu l’offre pour réaliser une maîtrise sur la consommation de légumineuses et la santé cardiovasculaire dans son laboratoire en 2007. Après 28 heures, les papiers étaient signés. Je garde en mémoire nos dîners d’équipe, le thé et le chocolat que l’on dégustait quotidiennement. J’aime son ouverture, sa douceur et son sourire dans la voix.
Marie est née à Paris et habite maintenant à Montréal où elle est psychosociologue de l’alimentation et chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal. C’est lors de sa formation L’acte alimentaire par ÉquiLibre en 2007 qu’elle m’a ouvert sur la beauté des aspects biologiques, sensoriels, culturels et psychosociaux de l’alimentation. Elle est à l’origine de ma découverte de l’éducation sensorielle, de mon prix Jean Trémolières en 2013 et de mon passage au CA de Croquarium. J’aime sa sagesse, son humilité et sa bienveillance.
Je pense que derrière chaque carrière se cachent plusieurs personnes qui méritent une reconnaissance.
Marie est née à Rimouski, elle est nutritionniste et directrice du Département de nutrition de l’Université de Montréal, alors c’est aussi ma supérieure immédiate. Ses sujets de recherche sont associés à l’étude du mangeur, comme le repas familial, la littératie alimentaire et les environnements de consommation. Elle a été l’évaluatrice externe sur mon jury de thèse en 2013 et j’ai eu le stress la chance d’hériter de l’enseignement de ses cours à partir de 2017. J’aime son enthousiasme, sa convivialité et sa voix rassurante.
Olivier est né à Beauport et il est pharmacien. En 2012, j’avais vu son arbre de décision pour différencier le rhume et la grippe. Je lui avais proposé une bande dessinée sur les diètes amaigrissantes qui avait donné naissance à 4 raisons pour lesquelles ton régime échoue. Son souci d’anéantir les pseudosciences m’a interpellé et au moment de démarrer ma pratique privée, il m’a inspiré à dénoncer les pratiques douteuses en nutrition. J’aime ses réflexions, son humour et sa rigueur scientifique.
Je ne veux pas prendre la place de Cupidon mais je pense que l’on devrait se dire ou s’écrire plus souvent que l’on s’aime. J’en ai eu la preuve avec ce billet.
Je vous souhaite une bonne St-Valentin professionnelle! ♥️
Ce billet aurait pu se transformer en article intitulé 50 personnes pour qui je ressens de l’amour professionnel. Mais ce n’est pas mon dernier billet, ni le dernier mois de février, ni ma dernière déclaration d’amour professionnelle.