Lorsque des personnes compétentes ont la générosité de partager leurs connaissances et leurs réflexions en publiant des livres, je refuse de garder le secret dans ma bibliothèque.
Parfois, leurs mots nous parlent du sens l’odorat et de la cuisine végétalienne. À d’autres moments, ils concernent l’image corporelle et la grossophobie.
Pour ce billet, je vous présente le top 5 des livres pour mieux prendre soin de soi et des autres.
L’odorat exerce un pouvoir sur notre façon de percevoir le monde et pourtant, on a souvent tendance à le négliger. À travers des souvenirs et des données scientifiques, on découvre que notre cerveau traite les stimuli olfactifs comme des émotions. La lecture de cet essai de Johannes Frasnelli, neuroscientifique et médecin, permet de percevoir notre nez comme un chef-d’œuvre architectural et même de savoir pourquoi on a deux narines. Ce livre est passionnant et accessible.
Après l’odorat, on dirige notre attention vers les saveurs et les textures du garde-manger végétalien. Au fil des pages, on découvre que la cuisine est comme un terrain de jeu et qu’on est libre de jouer avec les ingrédients. La lecture de ce tome 2 de Caroline Huard, alias Loounie, créatrice de contenu culinaire, permet de s’éloigner de la culture des diètes et de savoir comment inviter l’alimentation intuitive dans sa cuisine à la p. 175. Ce livre est créatif et brillant.
C’est Caroline Huard qui a signé l’une des préfaces de ce livre qui devrait être un besoin essentiel. À travers des réflexions et des données scientifiques, on découvre que notre corps est notre outil le plus précieux. La lecture de ce livre de Marie-Michèle Ricard, psychoéducatrice et psychothérapeute, permet de comprendre que notre corps n’a pas à être contrôlé. Mon petit livre rose est même cité dans les ressources à la p. 143. Ce livre est éducatif et bienveillant.
On découvre que ce n’est pas notre faute si on est grossophobe, mais que c’est notre responsabilité de ne pas le rester. »
Dans les ressources du livre sur l’acceptation corporelle, on retrouve aussi un recueil des textes du blogue Dix octobre. Au fil des pages, on découvre que ce n’est pas notre faute si on est grossophobe, mais que c’est notre responsabilité de ne pas le rester. La lecture de cet essai de Gabrielle Lisa Collard, autrice, journaliste et traductrice, permet d’admettre que personne n’est obligé d’essayer de rapetisser son corps pour avoir le droit de s’aimer. Ce livre est éclairant et bouleversant.
Afin de se responsabiliser, on continue de s’informer sur la grossophobie sous l’angle de la sociologie. À travers un travail d’enquête parsemé de références, on découvre comment la grossophobie est révélatrice des normes sociales. La lecture de ce livre de Solenne Carof, maîtresse de conférences et chercheuse, permet de reconnaître que la grossophobie est une violence qui devrait être condamnée, tant socialement que juridiquement. Ce livre est instructif et saisissant.
Lire, c’est une belle occasion de repenser le monde et, je l’espère, de mieux prendre soin de soi et des autres.
Johannes Frasnelli. Humer, flairer, sentir : les pouvoirs insoupçonnés de l’odorat. Éditions MultiMondes. 2021, 180 p.
Caroline Huard. Loounie cuisine 2 : encore plus de saveurs 100 % végétales. KO Éditions. 2021, 224 p.
Marie-Michèle Ricard. De l’insatisfaction à l’acceptation corporelle : développer une relation plus positive avec son corps. Les Éditions JFD. 2021, 155 p.
Gabrielle Lisa Collard. Corps Rebelle : réflexions sur la grossophobie. Québec Amérique. 2021, 168 p.
Solenne Carof. Grossophobie : sociologie d’une discrimination invisible. Éditions de la Maison des sciences de l’homme. 2021, 240 p.
Les livres Loounie cuisine 2, De l’insatisfaction à l’acceptation corporelle, de même que Corps rebelle, m’ont été offerts par les éditeurs. Le choix des livres présentés dans ce billet ne relève que de moi, c’est-à-dire que j’ai choisi d’en parler sans qu’on me le demande.